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Dans la lignée de la nouvelle scène de la chanson française, l'homme féru d'expérimentations et de cinéma (il tire son patronyme d'un film d'Orson Welles), part à l'assaut d'une musique urbaine, nocturne, plurielle et métissée. La pop et l'électro s'y croisent, s'y entremêlent ; le RnB US et cette chanson intimiste, typiquement française, s'y renvoient la balle. A la manière d'un James Blake, Arkadin donne un souffle puissant à une parole intime. La délicatesse, l'acuité de ses vers évoquent Christophe ou Alain Souchon ; ses compositions, déjà très affirmées, ont le muscle et le nerf du hip hop ou du RnB américain, citant des artistes comme FKA Twigs ou The Weeknd. Lauréat 2014 du récent radio-crochet de France Inter et pilier du quintet indie-folk Coming Soon , Arkadin décide de rebattre les cartes de son univers musical. De l'avis même de Didier Varrod, directeur de la musique de France Inter, instigateur et parrain de l'émission : sa dé- marche est saisissante, son projet singulier. Dès le départ, son potentiel ne faisait aucun doute. Il réussit le pari d'une chanson francophone moderne et qui sort des clous . Les deux EP "Valhalla" (2014) et "Six Nuances" (2015) lui permettent de poser les premiers jalons de son projet, notamment à travers la scène (à la Boule Noire, au Festival Fnac Live et en Première Partie de Coeur de Pirate sur plusieurs dates depuis novembre 2015). Pour produire ses titres, il aura fait appel à des architectes sonores à l'oreille affutée, les Français du duo Twinsmatic. On leur devait déjà des remixes de Drake ; Booba, en a depuis fait deux col- laborateurs hors pair (le titre A.T.R. extrait de leur EP "Nowhere" et 2 titres sur son dernier album Nero Nemesis') ; ces valeurs montantes de la scène urbaine hexagonale. A l'instar de Christine and The Queens, Arkadin se fait avec "Atlanta", oiseau de nuit en proie avec son temps, souvent pour le meilleur. Entre chute libre et promesse de tous les possibles, un premier album en forme de manifeste éclairé : Bienvenue dans le monde parallèle d'Arkadin.

Sur son excellent premier album sorti en 2013, MESPARROW, n'avait osé qu'un seul titre dans sa langue maternelle. 3 ans, une longue tournée, quelques Prix et playlists plus tard, la chanteuse a fait un bond de géant(e) et réussi le pari d'écrire uniquement en français sans rien abandonner de sa singularité musicale en chemin. Cette Jungle Contemporaine est ainsi toujours un entrelacs délicat de patterns électroniques sur lesquels la jeune femme joue à moduler sa voix comme une Laurie Anderson plus pop.

Depuis la sortie de leur premier album ''Blonde comme moi'', le jeune quatuor est devenu l'un des groupes de rock les plus emblématiques en France. Sur ce nouvel opus, si l'univers reste rock et les guitares sont toujours omniprésentes, le son est aujourd'hui plus produit. Le groupe nous offre avec ce nouvel album un son plus aérien et un univers oscillant entre sonorités planantes à la Metronomy, synthés à la Gossip et french pop à la Daho. Ils se sont entourés d'Alan O Connell, nouvelle recrue de l'écurie de Mark Ronson, qui a collaboré notamment sur les albums de Gossip, Singtank, Plan B, Sir Paul Mc Cartney... pour un album à la production ciselée. Les compositions laissent donc la part belle aux claviers et aux programmations comme en témoigne le 1er extrait ''Coups et blessures''.

Sur cet album c'est elle qui a écrit ses propres textes, souvent inspirés de ses carnets intimes, c'est elle qui a décidé de sauter le pas et de chanter en français mais aussi de confier son destin à un homme de l'ombre : Sebastian, dynamiteur de la French Touch 2.0 (Ed Banger) et grand artificier des albums de Kavinsky et Frank Ocean. Exilée depuis quelques années à New York, Charlotte semble avoir pris ses distances avec son passé pour mieux se regarder en face. Un éloignement qui lui a permis d'établir constamment dans Rest un pont entre l'Angleterre et la France, chantés en français et en anglais, mais aussi dans le choix des artistes qui l'accompagnent : Sir Paul McCartney, Guy-Manuel de Homem-Christo. Un grand écart entre les styles, les traditions et les époques que l'on retrouve chez les contributeurs ayant édifié la singularité de cet opus : Connan Mockasin, Owen Pallet (arrangeur d'Arcade Fire, Caribou...) Emile Sornin (Forever Pavot), Vincent Taeger (Poni Hoax), Tom Elmhirst (mixeur de Frank Ocean, David Bowie...). En 11 titres et autant de confidences, la chanteuse vient de trouver une place qui n'appartient qu'à elle : c'est en explorant ses ombres qu'elle est parvenue à trouver la lumière.

Un duo piquant et décalé. Avec une énergie débordante, des textes vifs aux sons synthétiques, mâtinés de guitares saturées, Lidelair fait autant de bruit qu'un bon groupe de rock !